Yann Le Coz, mémoire D.U. psychosomatique, UPMC – Université Pierre et Marie Curie – Paris 6 – UFR de Médecine Pierre et Marie Curie. Septembre 2011.

  • Pdf, 45 pages.

– Site éditeur : https://dumas.ccsd.cnrs.fr

Résumé : La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique, auto-immune, inflammatoire, chronique et dégénérative. Plus de 80000 français en sont atteints et son incidence augmente chaque année. Au cours de ces dernières années, les recherches ont permis d’élaborer des modèles physiopathologiques ayant abouti à la disposition de traitements retardant l’évolution de la maladie et améliorant la qualité de vie des patients. Des facteurs environnementaux jouant un rôle dans le déclenchement et l’évolution de la maladie ont été récemment mis en évidence. L’anxiété, symptôme encore largement discuté par les neurologues, est fréquemment évoqué par les patients comme déclencheur de poussées inflammatoires. À travers la littérature, mon expérience et les concepts de la psychosomatique intégrative, j’ai essayé d’élaborer un modèle psychosomatique expliquant le rôle de l’anxiété dans le déclenchement des poussées inflammatoires aboutissant à associer aux nouveaux traitements, une évaluation systématique et une prise en charge de l’anxiété et du stress pour modifier l’évolution de la maladie.