– Vous pouvez retrouver ce questionnaire témoignage ICI et y répondre si vous le souhaitez.

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Je m’appelle (prénom fictif) : Françoise

Vous êtes : Une femme

Votre âge actuellement : 49 ans

Vous aviez quel âge au moment du diagnostic ? : 38 ans

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans votre personnalité ?

Après “l’Épée de Damoclès” qui résonne au début de la maladie, au-dessus de la tête, vous anéanti, vous révolte, vous déprime… J’ai appris à mieux connaitre mon corps, à être à son écoute, à gérer les poussées, faire face aux questionnements extérieur, à l’incompréhension de l’entourage familial et socio-professionnel.

Au début je n’osais pas en parler, je pensais que ma vie étaie “foutue”, que je ne pourrai pas élever correctement mes deux fils, ni exercer mon métier d’infirmière…

Puis au fil du temps, j’ai appris à réagir, à m’exprimer, je suis allée vers l’APF (faire partie du groupe SEP), m’ouvrir aux autres…

Actuellement j’ai réussi mon 1er objectif : éduquer, expliquer la SEP à mes enfants, les rendre autonomes, les amener à leur majorité, les aimer tout simplement avec des hauts et des bas. Je suis fière d’eux… Je sais que la vie a été très difficile pour eux : leur “maman n’est pas comme les autres !!!” et puis en plus ce divorce qui est venu s’imposer durant cette période…

Moi qui croyais terminer ma vie seule (qui voudrait d’une personne malade !!!), depuis deux ans, je vis avec Didier, mon compagnon, mon amour, l’épaule où je peux m’épancher. Je suis heureuse et mes enfants le ressentent bien !!!

A partir de quel moment ? :

Profiter sereinement et tout simplement de la vie !!! Ne plus accepter les injustices, dire comment je me sens sans penser au “quand dira-t-on”.

De quelle façon avez-vous rebondi pour aller de l’avant ? :
Communiquer avec mes enfants, ne rien leur cacher et changer de secteur de travail avant l’invalidité (j’étais infirmière).

Que souhaitez-vous dire aux personnes nouvellement diagnostiquées ? :

De garder l’espoir. La vie n’est pas finie. Ne pas hésiter à en parler, se faire aider psychologiquement.

Nous vous remercions pour votre témoignage Françoise.