Qu’avez-vous envie de dire, de témoigner pour aider les futures mères et futurs pères ? Ce questionnaire s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. N’hésitez pas à évoquer vos différents sentiments….

Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez, n’hésitez pas surtout…

logo_temoignage1_rectangle-200.jpg

Je m’appelle (prénom fictif) Gwenaëlle, je suis une femme de 34 ans.

Vous aviez quel âge au moment du diagnostic ? :

19 ans.

Aviez-vous des enfants avant le diagnostic ? :

Non.

Votre choix d’avoir un enfant et le regard de la famille et de l’entourage ? :

Ma mère me disait qu’elle n’aurait pas pris la décision d’avoir des enfants avec la SEP.

Moi, malade ou pas, je voulais des enfants, enfin, au moins un.

Par chance, j’ai eu des jumeaux, un garçon et une fille. Pour vous avouer que je me moque de l’opinion de mon entourage, car c’était ma décision et ma vie.

Le déroulement de la grossesse et après ? :

Le déroulement de ma grossesse s’est très bien passé. ils sont arrivés (les jumeaux) avec un mois et demi d’avance, mais je n’ai eu aucun soucis. _ J’ai fait une petite poussée au début de ma grossesse. Depuis que mes enfants sont nés, je n’ai fait qu’une ou deux poussées, mais à cause du surmenage.

Comment avez-vous parlé de la SEP avec votre ou vos enfant(s) ? :

Mes enfants ont été informés de la SEP dès qu’ils ont pu comprendre, de toutes façons, je ne pouvais pas leur cacher, puisque qu’une infirmière venait me faire des intramusculaires toutes les semaines. Mon neurologue m’avait donné un livre qui explique la maladie aux enfants.

Qu’avez-vous envie de dire pour aider les futures mamans et futurs papas ?

Tant que l’on a le moral et que l’on ne pense pas à la maladie, tout ce passe très bien. Il y a des “on dit”, mais il ne faut pas en tenir compte. _ Comme le préjugé : après ton accouchement tu fais une poussée. FAUX !!!! On en fait une, parce que l’on devait la faire pendant la grossesse et paradoxalement cette grossesse nous a protégée.

Moi mes enfants ont huit ans et je ne regrette pas du tout de les avoir eu, car je ne suis pas plus malade qu’avant.

Je me suis toujours dit, j’en meurs pas, alors tout va bien !

Un très bon courage aux futurs parents.

Nous vous remercions de votre témoignage Gwenaëlle.