(…). Des implications thérapeutiques ?

En comparant les flores de sujets traités et de sujets non-traités, les investigateurs ont également pu constater que les traitements visant à modifier le cours évolutif de la maladie contribuaient à un certain degré de normalisation de la flore intestinale, par exemple en renforçant Prevotella et Sutterella, qui sont en général diminués par rapport aux témoins chez les sujets non traités.

Cette constatation laisse supposer que la modification du microbiote intestinal pourrait être un acteur du bénéfice thérapeutique. Et, partant de là, il est même possible d’imaginer que repérer chez des sujets à risque les variations de flore mises en évidence dans ce travail, et les corriger, pourrait empêcher la maladie de se déclarer. A suivre.

Extrait de l’article du Dr Jean-Claude Lemaire, publié le 08/08/16 sur le site jim.fr (nécessite une inscription).


Source (en anglais) : Jangi S et coll. : Alterations of the human gut microbiome in multiple sclerosis. Nature Communications. 2016 ; 7 : 12015.
doi:10.1038/ncomms12015.


  • Sur l’intestin :

A écouter l’émission de France culture du 05 août 2016 (rediffusion de l’émission science-publique du 1er avril 2016) :

– Notre intestin est-il le pilote de notre santé ?

Site éditeur : www.franceculture.fr.

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