Recherche : Sclérose en plaques : une nouvelle protéine pourrait servir de base à un traitement.
Par Camille Gaubert le 15.10.2018 à 17h17. Sciences et avenir.

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Vers un traitement plus fin de la sclérose en plaques

Si d’autres travaux confirment que la GDP-L-fucose synthase s’avère être l’un des auto-antigènes de la SEP, les chercheurs envisagent de désensibiliser l’organisme des malades à la manière des injections anti-allergènes. Ainsi, son administration pourrait atténuer les symptômes tels que l’engourdissement et la faiblesse musculaire, selon Mireia Sospedra, chercheuse impliquée dans ces travaux, dans un communiqué. Ses collègues et elles envisagent ainsi de commencer à tester cette stratégie auprès des patients atteints de SEP l’année prochaine. L’avantage de cette approche est qu’elle « cible spécifiquement les cellules immunitaires autoréactives pathologiques », explique Mireia Sospedra, c’est-à-dire uniquement les cellules immunitaires qui posent problème. Cette approche diffère donc radicalement des autres traitements actuellement disponibles, qui étranglent l’ensemble du système immunitaire. Bien que ces traitements réussissent souvent à enrayer la progression de la maladie, ils affaiblissent également le système immunitaire et peuvent donc entraîner de graves effets secondaires.

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Commentaire de l’article en anglais :

Science Translational Medicine 10 Oct 2018:
Vol. 10, Issue 462, eaat4301
DOI: 10.1126/scitranslmed.aat4301