Résultats :

Cette étude a permis aux chercheurs de classifier les personnes atteintes de SP selon trois sous-groupes précis, établis en fonction des modèles communs de lésions tissulaires décelées sur les clichés d’IRM du cerveau. Ces sous-groupes diffèrent des formes cliniques de SP classiques qui servent généralement à poser le diagnostic. L’équipe a défini trois sous-types de SP en fonction du foyer initial d’activité de la maladie sur les clichés, et de l’évolution au fil du temps des lésions et du rétrécissement des tissus cérébraux (atrophie) dans des régions précises. Voici les trois sous-types de SP qui en ressortent :

le sous-type « cortex » est celui où des signes précoces d’atrophie tissulaire dans la couche externe du cerveau sont visibles;

le sous-type « substance blanche d’apparence normale » permet d’abord d’observer des anomalies tissulaires diffuses au centre du cerveau;

le sous-type « accumulation de lésions » est celui où l’on observe d’abord une accumulation généralisée de régions endommagées (lésions), laquelle est suivie d’une atrophie précoce et marquée dans plusieurs régions du cerveau. Ce sous-type est associé au plus haut taux de poussées et de risque d’évolution de la maladie, et lors de certains essais cliniques, à un nombre accru de bienfaits thérapeutiques.

– L’article en intégralité : https://scleroseenplaques.ca, 20/04/21.

  • Publication scientifique (anglais) :

Eshaghi, A., Young, A.L., Wijeratne, P.A. et al. Identifying multiple sclerosis subtypes using unsupervised machine learning and MRI data. Nat Commun 12, 2078 (2021). https://doi.org/10.1038/s41467-021-22265-2.