Le cheminement avec la maladie est particulier à chaque personne … Merci de nous dire “comment vous voyez les choses” maintenant.

– Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez
– Vous pouvez par ailleurs regarder notre dispositif “École de la SEP” pour les diagnostic de moins de 2 ans qui est en place dans quelques villes en France.

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Je m’appelle (prénom fictif) : Florent

Vous êtes ? : Un homme

Votre âge actuel ? : 45 ans

Date du diagnostic (année) : 2013

Comment pensez-vous, vous reconstruire ?

Je ne vois pas comment je peux reconstruire, ce qui vient de s’écrouler, à part faire avec ce qui reste…

Vous êtes-vous replié(e) sur vous-même ?

Non, je me bats, seul contre tous.

Ressentez-vous le besoin d’un soutien psychologique ?

En ce qui concerne les psychologues, j’ai l’impression qu’ils ne s’intéressent qu’aux statistiques ! Ce dont je me fous royalement, à l’heure actuelle.

En ce qui concerne les psychiatres, ce ne sont pour moi que des pharmaciens, qui ne font que rajouter des médicaments sur la liste.

Connaissez-vous notre (N°vert SEP) ? : Non

Notre N°vert 0800 85 49 76 est gratuit à partir d’un poste fixe et anonyme, cette écoute est ouverte du lundi au vendredi de 13h00 à 18h00.
N’hésitez pas à appeler, cela fait du bien de parler et d’être écouté(e).
Des psychologues sont à votre écoute.

Pour terminer

Que souhaitez vous dire tout simplement…

Difficile de faire comprendre que ma vie a et va changer, quand on a été super actif, personne ne comprend, que ce n’est plus possible.

Il y a ceux qui ont peur, d’une éventuelle contamination, les idiots.

Il y a ceux qui me regardent, et qui se demande si je ne suis pas un malade imaginaire.

Il y a ceux qui s’apitoient sur mon sort.

Il y a ceux qui ne veulent pas comprendre, et continuent à me solliciter comme avant.

Il y a les pires, l’ensemble des médecins, qui vous balance des traitements, sans savoir l’impact qu’ils auront sur vous, en général ces traitements vous rendent bien plus malade que la maladie elle-même.

Dans tous les cas, j’ai l’impression d’être une poule malade, et j’attends le moment, ou les autres vont le comprendre et m’attaquer pour m’écarter.

Je ne m’accorde pas le droit d’être malade, même si cette maladie me dévore, mais ce mal est invisible aux yeux des autres, je pars à la dérive, mais je suis seul, les sauveteurs sont en vacances.

Nous vous remercions pour votre témoignage Florent.