Vous pouvez vous aussi témoigner à l’aide du formulaire en lien de votre expérience.

Chaque situation est unique, personnelle …. (emploi, âge, état de santé, employeur, régime public, privé, etc.)

Votre témoignage est destiné à être publié sur le site et restera anonyme.

N’hésitez pas lorsque vous êtes devant un choix important à contacter une association qui connaît bien le handicap et à lui poser vos questions.

Votre délégation départementale APF

A consulter aussi le blog juridique de l’APF

Présentation

Je m’appelle (prénom fictif) : Stéphanie

Je suis : de sexe féminin

Mon âge actuellement : 37 ans

La date de mon diagnostic SEP : 22 avril 2007

Mon emploi au moment où je l’ai dit

Type de structure (choix multiple) : Public

Ma profession, catégorie professionnelle : employé commerciale

Nombre de salariés dans cette structure (environ) : 20

Mon témoignage

La date à laquelle j’ai indiqué que j’avais la SEP à mon employeur (environ) : 24 avril 2007

Pourquoi je l’ai dit

A l’arrivée de nouveaux gérants il y a 4 ans, la structure envisageait des licenciements économique on nous a fait remplir un questionnaire et je l’ai annoncé. Par la suite mon employeur m a convoquée dans son bureau pour me poser des questions.

Comment j’ai abordé le sujet

J’étais confiante, je pensais qu’avec l’annonce de la Sep mon employeur serait compréhensif.

Ce qui à changé après cette annonce

Depuis Décembre 2013 je suis en arrêt de travail, les collègues et l’employeur ne comprennent pas la maladie. La médecine du travail avait recommandé un aménagement de poste qui n’a pas été fait. Je devais faire une formation, on m’a fait plein de blocages pour une évolution professionnelle. On me pousse a démissionner avec des pressions psychologiques. Il ne me verse pas mes compléments de salaire. Depuis j’ai fait des démarches au conseil des prud’hommes et je tiens le coup je ne démissionnerais pas.

Pour terminer mon témoignage

Si j’avais une recommandation ou un conseil à donner

Quand vous avez une sep il ne faut pas se décourager, il faut se battre, être fort même si la fatigue est présente, et surtout tenir face à la pression de l’entourage. On est malade oui mais on est des personnes comme tous le monde. En général, la maladie fait fuir les gens (les proches, les amis, les collègues car ils ne connaissent pas la maladie et disent beaucoup de mensonges et de préjugés) je me suis faite à l’idée et je ne baisse pas les bras, mon état de santé va bien. Depuis 2007, j’ai fait que 3 poussées et surtout ne pas écouter les gens qui vous rabaissent. Ceux là, je les ai enlevé de ma vie. Je suis peut-être dure mais on a une maladie ou on doit éviter tout stress et c’est justement l’entourage qui nous stress donc je pense à moi et à ma santé avant tous.

Un dernier mot ! : penser à vous avant de penser aux autres pour votre bien et toujours se battre, être fort et ne pas se décourager.

Nous vous remercions de votre témoignage Stéphanie.